La Ministère de l’Éducation nationale a annoncé l’introduction d’un dispositif électronique novateur dans le cadre d’un système intégré. Ce dispositif sera testé lors des examens de rattrapage du baccalauréat afin de détecter les tentatives de tricherie avant une généralisation de son utilisation.
Système de détection des fraudes
Dans une note circulaire, le ministère précise que ce système est conçu pour surveiller en temps réel les communications électroniques entre les candidats présents dans la salle d’examen et des individus à l’extérieur. Il repose sur un appareil mobile capable de détecter automatiquement ces interactions, tout en préservant l’intégrité des communications et sans violer la vie privée.
Ce dispositif vise à adopter une approche proactive de prévention en utilisant des technologies avancées pour détecter l’usage par les candidats des moyens électroniques de communication, tout en garantissant le bon déroulement des examens et le respect des droits des candidats.
Le système inclut également une plateforme numérique dotée de plusieurs niveaux (local, régional, national) pour un suivi en temps réel, connectée aux dispositifs de détection mobiles, permettant ainsi la fourniture de données précises sur les fraudes constatées.
L’implémentation de ce système se fera à l’échelle de chaque académie régionale. Des équipes régionales seront désignées pour utiliser les dispositifs de fraude, conformément à un guide spécifique. Chaque équipe sera équipée pour garantir une formation adéquate sur l’utilisation efficace de ce système.
Le rôle des équipes régionales se limitera à surveiller les cas de frauder, tandis que des commissions locales au niveau des centres d’examen seront responsables de l’encadrement des cas détectés, conformément aux règlements établis pour l’organisation des examens du baccalauréat.
Adoption du nouveau système
Ce système électronique sera mis en œuvre lors des examens de rattrapage du baccalauréat prévus en juillet. Cette initiative s’inscrit dans un processus progressif visant éventuellement à l’étendre à tous les examens et centres d’examen.
Ce processus se déroule en deux phases :
- La première phase concerne les examens de rattrapage du baccalauréat. Le système sera déployé dans un certain nombre de centres d’examen au sein de chaque académie, avec un accent particulier sur la collecte de données relatives à cette opération.
- La deuxième phase, fondée sur les conclusions de la première, portera sur les examens nationaux du baccalauréat. Elle consistera à élargir son utilisation, intégrant des recommandations actualisées.
Cette démarche permettra une évaluation approfondie du système dans un cadre plus global, préparant ainsi son adoption généralisée, alliant prévention et répression.
Pourquoi cette initiative ?
Le ministère justifie l’instauration de ce système par l’augmentation des recours aux nouvelles technologies pour tricher lors des examens. Ce phénomène s’est intensifié ces dernières années, imposant ainsi la nécessité de développer des méthodes pour lutter contre ces pratiques, qui portent atteinte aux principes d’équité et de justice entre tous les candidats. L’objectif est de mettre en place des solutions technologiques innovantes et efficaces, adaptées aux enjeux actuels, pour contrer les fraudes de manière systématique.
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