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Le phénomène du ratel en Maroc

Le ratel, connu localement sous le nom de « Aseille », est devenu une étoile montante des tendances sur les réseaux sociaux marocains. L’engouement a débuté le 5 novembre avec la diffusion de vidéos montrant cet animal audacieux défiant lions et serpents dans les forêts africaines. En moins de 48 heures, ces clips ont généré une vague de mèmes et de commentaires, atteignant des millions de vues.

Un animal fascinant

D’un point de vue scientifique, le ratel est appelé Mellivora capensis. Ce mammifère terrestre, présent en Afrique et en Asie, est célèbre pour sa peau épaisse qui le protège des venins et des morsures. Ses puissantes mâchoires lui permettent de pénétrer dans les ruches pour voler du miel, expliquant ainsi son nom.

Depuis 2002, le ratel porte le titre de « l’animal le plus courageux au monde » dans le livre des records Guinness, n’hésitant pas à affronter des adversaires dix fois plus grands, en utilisant une odeur nauséabonde comme arme de défense.

Un symbole culturel

Au Maroc, surnommé « Aseille », cet animal est devenu un symbole culturel représentant la résilience face aux défis quotidiens. « Aseille n’est pas qu’un animal, c’est une leçon de détermination », déclare Mohamed Zahraoui, utilisateur sur X, partageant un mème du ratel attaquant un lion accompagné du commentaire : « Mon fils, un lion, mon fils un ratel ». D’autres internautes établissent des comparaisons humoristiques, mettant en avant le ratel et le canard comme emblèmes de la persévérance.

Un engouement fulgurant

La tendance s’est répandue rapidement, alimentée par des vidéos documentaires illustrant les aventures du ratel face à divers prédateurs comme les tigres et les crocodiles. Sur Instagram et TikTok, des messages viraux proclament : « Cet animal a 0 % de peur et 100 % de courage… Il ne connaît pas la pitié et peut dominer tout, du lion à l’éléphant. »

Cette popularité a suscité des analyses plus profondes, certains observateurs voyant en elle une « psychose collective » exprimant l’admiration des Marocains pour la détermination dans les moments difficiles, surtout face aux défis économiques et sociaux actuels.

Un trésor naturel

Malgré son succès sur les réseaux sociaux, le ratel reste rare au Maroc, présent essentiellement dans les zones désertiques du sud, comme Dakhla et Aousserd. La dernière observation documentée remonte à 2022, lors d’une excursion touristique pour observer les mammifères de la région, où il a été recensé parmi quinze autres espèces sauvages.

Les experts mettent en garde contre le risque d’extinction liée aux poisons et aux pièges, rendant chaque observation de cet animal un événement rarissime, presque un « trésor caché » de la faune marocaine.

Conclusion

L’émergence du ratel comme tendance sur les réseaux sociaux rappelle l’importance de la vie sauvage même face à la modernité. Ce petit animal incarne une force résiliente, et son histoire continue d’inspirer et de divertir les internautes marocains.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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