Le représentant du ministère public près la cour d’appel de Casablanca a révélé aujourd’hui des liens étroits entre le réseau de trafic criminel connu sous le nom de « Pablo Escobar du Sahara » et le chargement massif de drogues qui a été saisi dans la ville d’El Jadida, d’une quantité d’environ 40 tonnes.
Le chef du parquet a souligné que les enquêtes ont mis au jour un réseau organisé transfrontalier partageant les rôles dans le transport, le stockage et l’exportation de drogues.
Début du démantèlement du réseau
Selon les détails fournis par le ministère public, l’histoire de démantèlement de ce réseau a commencé à un point crucial suite à l’arrestation d’une des personnes impliquées dans l’affaire des 40 tonnes, dans laquelle plusieurs accusés ont été présentés devant les tribunaux pour des infractions liées au transport, au stockage et à l’exportation de drogues.
Le représentant du parquet a expliqué que les enquêtes qui ont suivi l’arrestation ont révélé des ramifications vastes de l’affaire, avec d’autres dossiers émergents en parallèle d’autres actes criminels, permettant ainsi aux autorités compétentes de dresser un tableau clair du réseau organisé dont les frontières s’étendent au-delà du Maroc.
Lors de l’audience du tribunal, le ministère public a fourni des détails précis sur les opérations d’arrestation et les aveux qui ont constitué la colonne vertébrale de l’action en justice. Parmi les cas notables, l’arrestation de l’accusé Abdelkader Allawi en possession de plus de 70 kilogrammes de cannabis (« shira »), ainsi que la saisie d’un drone utilisé pour faciliter les opérations de trafic. Il a également été fait mention des déclarations d’autres accusés, parmi lesquels Slimane Hajji, qui a avoué que son cousin Allal Hajji lui avait demandé à trois reprises de faire passer des quantités de drogues par la bande frontalière marocaine-algérienne.
Selon le ministère public, Allal Hajji a admis ses liens étroits avec Abdel Nabi Baïoui et Qassim El Mera, précisant que ce dernier lui avait proposé l’idée de trafic à travers la frontière, ce qui avait poussé Hajji à recruter des assistants pour exécuter les missions.
Hajji a confirmé dans ses déclarations qu’il avait rencontré Ahmed Benbrahim, connu sous le nom de « Pablo Escobar du Sahara », chez lui à Casablanca avec Ahmed Hajji, où ils ont discuté de la collaboration dans des opérations de trafic au profit de Baïoui et El Mera.
Le ministère public a considéré ces rencontres comme une preuve concluante de l’existence d’un réseau organisé partageant les rôles entre ses membres, dans le but de transporter les drogues vers l’Algérie et d’autres destinations dans la région.
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Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com



