Titre précis en français : « L’autonomie réelle doit s’inscrire dans un projet démocratique pour tous les Marocains »

Réaction de la Jamaâ Al-Adl Wal-Ihsan au renouvellement du mandat de la MINURSO

En réponse à la décision du Conseil de sécurité des Nations unies qui a renouvelé le mandat de la mission « MINURSO » et qui a souligné la proposition marocaine d’autonomie comme base des futures solutions, la Jamaâ Al-Adl Wal-Ihsan a exprimé son approbation tout en appelant à un projet démocratique pour tous les Marocains.

Un geste positif vers une solution : appréciation conditionnelle des efforts internationaux

La Jamaâ a salué le maintien du cessez-le-feu, considérant que le renouvellement du mandat de la mission onusienne est une nécessité urgente pour éviter une escalade qui pourrait mener à un conflit armé. Elle a qualifié cette décision de « pas important vers une solution raisonnable » à une question qui dure depuis trop longtemps et qui a épuisé les ressources du Maroc, tant au niveau populaire qu’étatique.

La Jamaâ a affirmé que la force du Maroc réside dans sa cohésion territoriale et sociale, avertissant que toute tentative de fragmentation ou de division sert les intérêts des ennemis de la nation arabe et islamique. Elle voit donc dans la proposition d’autonomie une véritable opportunité d’avancement, à condition qu’elle soit mise en œuvre de manière démocratique et équitable, garantissant une bonne gouvernance et une transparence totale.

Al-Adl Wal-Ihsan considère également que cette proposition représente un moyen de développement pour les régions du sud et accorde à leurs habitants des pouvoirs étendus dans la gestion de leurs affaires locales, mettant ainsi fin à une « problématique fabriquée » qui est devenue un fardeau pour tous, tant au niveau local qu’international.

Pas d’unité sans démocratie et justice sociale

Cependant, le communiqué ne s’arrête pas au soutien diplomatique ; il passe aussi à une critique acerbe de la gestion interne du dossier. La Jamaâ rejette ce qu’elle qualifie de « démarche unilatérale » qui domine depuis le début, privant les Marocains de leur pleine participation à la résolution de leur question nationale. Elle accuse ce qu’elle appelle le « régime makhzénien » d’utiliser la question du Sahara comme un écran de fumée face aux crises économiques, sociales, politiques et des droits humains que traverse le pays, transformant ainsi la question en un instrument d’exploitation politique.

Dans une vision globale, le groupe établit un lien entre l’unité territoriale et la démocratie, affirmant qu’il est « injuste de dissocier la question de l’unité de celles de la démocratie et de la justice sociale ».

Tout véritable autonomie, selon le communiqué, doit s’inscrire dans le cadre d’un projet démocratique plus large qui garantit justice, liberté et participation effective de tous les Marocains. Il ne peut y avoir de souveraineté nationale sur les régions du sud sans une réelle souveraineté populaire sur la décision politique, par le biais d’élections libres et transparentes.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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