Le Conseil des ministres, présidé par le roi Mohammed VI, a adopté un projet de loi organique visant à renforcer l’intégrité des élections au Maroc. Ce texte de loi vise à barrer la route aux individus corrompus et à leur interdire l’accès au Parlement, tout en durcissant les sanctions pour ceux qui compromettent le processus électoral.
L’objectif principal de cette loi est de garantir une tenue des élections législatives prochaines dans un cadre de transparence et de légitimité. Pour ce faire, elle prévoit que toute personne ayant été condamnée à une peine entraînant une perte de capacité électorale sera exclue de l’accès à l’institution parlementaire. De plus, des mesures strictes seront mises en place pour écarter quiconque surpris en flagrant délit d’infractions portant atteinte à l’intégrité des élections.
Ce projet de loi se veut un pas décisif vers la moralisation de la vie politique au Maroc, en prévenant toute tentative de manipulation ou de fraude tout au long du processus électoral. Les nouvelles sanctions envisagées visent à dissuader les comportements malveillants et à assurer que seule une élite légitime puisse prétendre à une représentation au sein du Parlement.



