Après l’apparition d’un organisme marin ressemblant à un Pokémon sur plusieurs plages touristiques en Espagne, les autorités espagnoles ont annoncé la fermeture de certaines d’entre elles dans la région de la Costa Blanca, à l’est du pays.
Il s’agit d’une créature marine rare connue sous le nom de « dragon bleu » (Glaucus Atlanticus), qui se distingue par son apparence frappante et sa piqûre douloureuse.
Selon le quotidien britannique The Independent, plusieurs spécimens de cet organisme ont été échoués sur la plage de Guardamar del Segura, dans la province d’Alicante. Cela a conduit les autorités locales à prendre des mesures préventives immédiates, y compris l’interdiction de la baignade et des avertissements demandant aux visiteurs de ne pas s’approcher de l’eau.
La police locale a décrit sur les réseaux sociaux cette créature marine comme ayant « une forme inhabituelle et des couleurs vives qui ressemblent à des personnages de Pokémon », tout en avertissant sur le danger qu’elle représente pour la santé publique, car tout contact peut provoquer « des brûlures cutanées douloureuses » en raison de sa haute toxicité.
Ces organismes marins sont de petite taille, mesurant jusqu’à 4 centimètres, mais se nourrissent de méduses. Ils flottent à la surface de l’eau grâce à des bulles de gaz qui les aident à se déplacer avec les courants. Malgré leur petite taille, leur piqûre peut être douloureuse et entraîner des symptômes tels que nausées, douleurs intenses et vomissements.
Dans une déclaration à la presse, le maire de la ville, José Luis Saiz, a précisé que deux spécimens de « dragon bleu » avaient été trouvés sur la plage de Vivers. Il a insisté sur la nécessité de ne pas toucher ces créatures, même avec des gants, et a exhorté les citoyens à signaler leur présence aux équipes de secours ou aux autorités compétentes.
Il a également indiqué que l’interdiction temporaire de baignade en vigueur depuis le mercredi 20 août avait été levée le lendemain, jeudi 21 août, mais que le drapeau jaune d’avertissement, indiquant un « niveau de risque moyen », resterait levé.
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