Plainte révélant des humiliations, des insultes et des tortures à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Tanger

Une plainte reçue par « Tanger7 » met en lumière des pratiques systématiques de humiliation et de torture psychologique et physique au sein de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Tanger.

Cette plainte, émanant de plusieurs médecins internes récemment diplômés, dénonce des actes dégradants et portant atteinte à la dignité humaine. Elle fait état de la persistance du phénomène de « bizutage » au sein de l’établissement.

Les victimes, dans une plainte adressée au ministère de l’Intérieur via la plateforme nationale de signalement, affirment : « Nous subissons des humiliations psychologiques et physiques depuis le 11 juin 2025, avec la complicité d’un administrateur qui assiste à ces abus de la part des anciens étudiants sur les nouveaux ».

Les abus décrits incluent des violences physiques telles que des gifles, des projectiles (œufs, eau) et des blessures graves, ainsi que des insultes verbales et des agressions sexuelles. Les sanctions physiques sont sévères, allant jusqu’à faire tenir les élèves sur une jambe pendant une heure. Ces pratiques portent atteinte à la dignité et à la vie privée des victimes, qui sont également soumises à des horaires de travail exténuants, pouvant atteindre 24 heures sans pause.

Les médecins internes victimes d’abus tiennent la direction de la faculté pour responsable de la protection de ses étudiants et de leur bien-être physique et mental. Ils réclament une enquête urgente des autorités compétentes pour mettre un terme à ce « bizutage » institutionnel, soutenu par certains administrateurs.

Le terme « bizutage » désigne des pratiques d’humiliation infligées aux nouveaux arrivants dans un établissement, notamment dans les milieux universitaires ou militaires, par des membres plus anciens. Bien que l’objectif apparent soit d’intégrer les nouveaux, ces pratiques franchissent souvent la limite, se transformant en violences physiques ou psychologiques. Des lois existent pour pénaliser de tels agissements.

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