Un rapport alarmant sur le climat au Maroc
Selon un rapport de la Direction Générale de la Météorologie, le Maroc a enregistré un déficit pluviométrique sans précédent depuis les années 1960, le pays entrant dans sa sixième année consécutive de sécheresse.
Publiée vendredi, l’analyse climatique pour 2024 met en lumière les indicateurs environnementaux, notamment les événements météorologiques extrêmes et leurs impacts socio-économiques.
Résultats du rapport 2024
Le directeur de la météorologie, Mohamed Dekhissi, a révélé que 2024 a été l’année la plus chaude de l’histoire du Maroc, avec un écart de température moyen de +1,49°C par rapport à la moyenne climatique (1991-2020). Ce chiffre est cohérent avec la tendance mondiale, qui affiche une augmentation de +1,55°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Bien que l’été 2024 ait été moins chaud que celui de 2023, il a connu des vagues de chaleur intenses, avec des températures atteignant 47,7°C à Beni Mellal et 47,6°C à Marrakech le 23 juillet.
Au niveau des précipitations, l’année 2024 a enregistré un déficit de 24,8%, confirmant la poursuite de la sécheresse. Malgré des averses localisées sur l’Atlas et le Sud-Est, celles-ci n’ont pas suffi à inverser la tendance. Ces pluies ont engendré des inondations soudaines et des pertes humaines, avec un retour temporaire de la lagune d’Iriqui après 50 ans de sécheresse.
Sécheresse et ses conséquences
Le rapport souligne que l’année hydrologique 2023-2024 a été la plus sèche depuis les années 1960, avec un déficit pluviométrique de 46,6%. L’insuffisance des chutes de neige et la hausse des températures ont aggravé la crise de l’eau, nécessitant des interventions urgentes pour la gestion des ressources hydriques.
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