Nouveau Modèle de Développement des Résidences Universitaires au Maroc en Partenariat avec le Secteur Privé

Lancement d’un appel à projets pour le développement des résidences universitaires au Maroc

Récemment, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation au Maroc a annoncé le lancement d’un appel à expression d’intérêt, visant à développer et gérer 23 résidences universitaires. Ce projet couvre une superficie totale de 127 hectares et s’inscrit dans un nouveau modèle de gestion, axé sur la construction et la gestion efficace des cités universitaires.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte d’amélioration des conditions de logement des étudiants, avec l’ouverture de plusieurs nouvelles infrastructures et l’ajout de milliers de lits. Elle inclut également une réévaluation des mécanismes de surveillance et de gestion existants.

Le modèle proposé vise à renforcer les partenariats avec le secteur privé pour garantir la durabilité et l’efficacité de la gestion de ces zones. Le ministre a souligné que « la nouvelle gestion sera radicalement différente grâce à un partenariat stratégique avec le secteur privé afin d’atteindre les objectifs de développement durable dans le domaine du logement universitaire. »

Ce nouveau cadre tant pour les résidences universitaires existantes que futures met l’accent sur l’amélioration des services et des installations pour encourager la réussite académique.

Dans le cadre de ces efforts immédiats, le ministère a récemment ouvert plusieurs résidences universitaires, dont la « Maison du Chercheur » à Rabat, qui offre des espaces de logement et d’étude intégrés pour les chercheurs et les étudiants avancés. De même, le quartier « Télila » à Agadir a été inauguré, s’inscrivant dans le projet national d’expansion des logements universitaires. Ces ouvertures incluent l’ajout de 4 000 nouveaux lits, ce qui augmente considérablement la capacité des résidences, surtout dans les zones à forte densité étudiante.

Cependant, cette annonce survient dans un contexte de défis majeurs pour le secteur. Une commission parlementaire a récemment réalisé une mission d’enquête dans des villes comme Tanger, Fès et Agadir, révélant une situation critique dans de nombreuses résidences universitaires. Selon le rapport des parlementaires, ces établissements manquent de motivation pour la réussite académique à cause d’un manque d’entretien, de services de base insuffisants et d’une gestion peu efficace.

« La situation actuelle ne favorise pas la concentration des étudiants sur leurs études, mais suscite de la frustration », a déclaré un député participant à la mission. En réponse à ces critiques, le ministre a annoncé la révision de la structure du « Bureau des œuvres sociales et culturelles », avec une demande de le transformer en un organisme de contrôle indépendant pour assurer transparence et efficacité. Il a insisté sur le fait qu’« il y a des générations entières de résidences universitaires qui nécessitent une intervention immédiate, et que la responsabilité est collective, impliquant toutes les parties prenantes, et pas réservée à un seul acteur. »

Il a ajouté que le partenariat avec le secteur privé contribuera à résoudre ces problèmes grâce à des investissements modernes et une gestion professionnelle.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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