Son nom est Amin Jamal, et il restera toujours un Marocain et une source d’inspiration.

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, s’est exprimé sur le choix du joueur Lamine Yamal de représenter l’équipe nationale espagnole plutôt que l’équipe marocaine. Il a souligné la nécessité de distinguer entre « nationalité sportive » et « nationalité d’origine ».

Lekjaa a affirmé que Yamal restera toujours un Marocain, précisant que son nom est « Amin Jamal ». Il a déclaré qu’il n’y a pas de place pour le regret, au contraire, Yamal sera une source d’inspiration pour les jeunes Marocains. Dans une interview accordée à un journal français, il a rassuré que son pays d’origine continuera à le soutenir et à respecter sa décision.

Nationalité sportive versus nationalité d’origine

Dans ses déclarations, Lekjaa insiste sur l’importance de différencier la nationalité en tant que droit légal et l’identité sportive en tant que choix personnel. Ce choix dépend des aspirations sportives et des projets de chaque pays. Cette distinction est essentielle pour comprendre les dynamiques entourant le choix des joueurs ayant une double nationalité. De nombreux jeunes joueurs, notamment ceux d’origines africaines en Europe, se trouvent confrontés à des décisions difficiles concernant la représentation de leurs pays d’origine ou de celui où ils sont nés et ont grandi.

Concernant Lamine Yamal, le jeune talent qui a opté pour l’équipe espagnole, Lekjaa adopte un ton compréhensif. Il ne considère pas ce choix comme une perte pour le Maroc, mais plutôt comme une opportunité d’inspirer une nouvelle génération de joueurs marocains.

Cette position reflète une vision stratégique, où le succès des joueurs d’origine marocaine, même s’ils choisissent de représenter d’autres nations, est vu comme une source d’inspiration et de fierté.

Défis des fédérations africaines

Les fédérations africaines, dont la fédération marocaine, font face à de grands défis pour attirer des joueurs ayant une double nationalité. Les pays européens bénéficient souvent d’infrastructures sportives avancées et d’opportunités professionnelles supérieures, avec des programmes d’entraînement de qualité, ce qui les rend attractifs pour les jeunes joueurs. De plus, les pressions sociales et culturelles auxquelles ces joueurs font face en Europe peuvent les inciter à préférer représenter le pays où ils ont grandi.

Néanmoins, le Maroc, sous la direction de Lekjaa, a réussi à attirer plusieurs joueurs à double nationalité, comme Achraf Hakimi et Sofyan Amrabat. Ces derniers ont choisi de porter les couleurs du pays malgré la possibilité de jouer pour des nations européennes comme l’Espagne ou les Pays-Bas.

Ce succès témoigne des efforts déployés par la Fédération marocaine pour bâtir un projet sportif ambitieux, reposant sur une vision claire et une gestion professionnelle.

Lamine Yamal : symbole d’inspiration

Lorsque Lekjaa parle de Lamine Yamal, il n’exprime ni regret ni déception. Au contraire, il perçoit le succès du jeune joueur comme une fierté pour les Marocains. Son affirmation selon laquelle « plus Yamal réussit, plus il inspire les jeunes Marocains » illustre une vision tournée vers l’avenir, centrée sur la construction d’une nouvelle génération de talents.

Cette approche montre une maturité dans le traitement d’une question délicate, célébrant l’identité marocaine sans exercer de pression sur les jeunes joueurs afin qu’ils prennent des décisions qui pourraient ne pas correspondre à leurs aspirations personnelles.

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