Vérité sur la destruction des inscriptions rupestres anciennes à Guelmim

Le Conseil national des droits de l’homme dément les rumeurs de dégradation d’un site patrimonial à Guelmim

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a récemment rejeté les allégations concernant la dégradation d’un site de patrimoine rock art à Guelmim. Dans un communiqué, le conseil a expliqué qu’il avait réagi rapidement suite à des informations circulant sur les réseaux sociaux et dans certains médias, qui affirmaient qu’un site archéologique, contenant des gravures rupestres d’une grande valeur historique et scientifique, situé à Jebel Bouadio dans la commune de Taghjijt, avait subi des dommages.

Une équipe de la commission régionale des droits de l’homme de Guelmim-Oued Noun s’est rendue sur place vendredi dernier pour enquêter sur ces allégations. Il a été constaté que le site des gravures rupestres était intact et n’avait pas été exposé à des actes de dégradation, bien que des traces d’extraction de pierres sur le bord de la montagne aient été identifiées.

Le communiqué souligne que la commission régionale a alerté les autorités compétentes, tant locales qu’élues, ainsi que la direction régionale de la culture, et a également collaboré avec des acteurs de la société civile concernés par la question.

Le CNDH a insisté sur l’importance de garantir la sécurité des sites rupestres et de les protéger, considérant que ce patrimoine est un élément fondamental de notre mémoire collective et de notre identité culturelle. Le conseil a également salué la prise de conscience croissante quant à l’importance de préserver ce patrimoine et de protéger les spécificités locales parmi divers acteurs civils et institutions, tout en appelant à une sensibilisation continue sur le rôle de ce patrimoine dans le développement territorial.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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