🔥L’érudit est en crise !!… Un des riches de Tanger tombe dans le piège d’un gang prétendant être proche de la famille royale.

Un riche homme d’affaires de la ville de Tanger a été victime d’une escroquerie bien orchestrée par un groupe criminel prétendant avoir des liens avec la famille royale, le système judiciaire et de hauts responsables. Cependant, il « a finalement décidé de renoncer à toutes les poursuites », à l’exception d’un religieux.

Quel est le récit ?

La chambre criminelle de première instance de Tanger a prononcé des peines de prison contre un groupe criminel visant les riches et les hommes d’affaires dans le but de leur dérober leur argent. Les membres de ce groupe soutenaient être proches de la famille royale, du système judiciaire et de hauts fonctionnaires.

Selon le jugement, le cerveau du groupe, « Ahmed.A », a été condamné à 7 ans de prison, tandis que « Abdelali.H », fils d’un ancien député, a écopé de 5 ans. « Ibrahim.B » et « Bachir.B », un photographe ayant précédemment travaillé avec le ministère de la Justice, ont été condamnés chacun à 3 ans. Tous ont été condamnés après leur arrestation. En revanche, « le riche homme d’affaires » a choisi de renoncer aux poursuites à leur encontre.

La victime, « Abdel Salam.A », n’a toutefois pas renoncé à poursuivre un individu, à savoir le religieux « Hussein.Z », qui a été condamné à 6 ans de prison et à verser 100 000 dirhams en compensation à la victime.

Escroquerie

Le groupe a été arrêté suite à une plainte de la victime, qui a déclaré avoir été trompé en achetant un terrain prétendument contenant un « grand trésor ». Les membres du groupe ont été divulgués en avril 2024, après que les enfants de la victime aient agressé « le chef du groupe » à Tanger.

Le cerveau, originaire de Khénifra, a réussi à convaincre la victime en se faisant passer pour une personne « riche » aidant les pauvres et construisant des mosquées, affirmant même être proche de la famille royale. Ces fausses représentations ont poussé le riche homme d’affaires à débourser des sommes considérables pour acquérir le terrain.

Le groupe n’a pas limité son escroquerie à cela ; il a convaincu la victime que le terrain était hanté et nécessitait l’intervention d’un « fqi » pour chasser les djinns gardant un « trésor important ». Ainsi, le religieux « Hussein » a été amené sur les lieux.

Selon le dossier de l’affaire, le groupe a engagé des personnes pour jouer le rôle de « djinns » afin d’effrayer l’homme d’affaires. Il a finalement découvert qu’il était « la victime d’une grande escroquerie » et qu’il ne pourrait jamais obtenir le « terrain », malgré les sommes investies.

Blanchiment d’argent

Le chef du groupe a nié les accusations d’escroquerie, proposant une version différente des faits. Il a affirmé que « la victime » et d’autres hommes d’affaires lui faisaient confiance et que les fonds leur appartenaient simplement avant d’être restitués avec des intérêts.

Dans cette affaire, le prévenu a déclaré avoir reçu 5,5 millions de dirhams en vue de l’investir, avant de les rendre à leur propriétaire avec intérêts, affirmant que la seule garantie était « la confiance », tandis qu’il avait reçu 2 millions pour le terrain.

Usurpation de titre

Les accusés ont également utilisé l’usurpation de titre dans cette affaire, le photographe ayant précédemment travaillé pour le ministre de la Justice étant accusé de se faire passer pour le procureur général, un autre étant accusé de se faire passer pour un « notaire », et un autre pour « un proche du roi ». Toutefois, ils ont tous nié ces accusations devant le tribunal.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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