Appel de Paris, Londres et Berlin pour la fin de la crise humanitaire à Gaza
Le 25 juillet, Paris, Londres et Berlin ont publié un communiqué commun appelant à mettre un terme à la catastrophe humanitaire en cours à Gaza.
Dans ce document, les trois capitales ont exhorté le gouvernement israélien à lever immédiatement les restrictions sur la livraison de l’aide humanitaire, en permettant aux Nations Unies et aux ONG d’intervenir de manière urgente pour lutter contre la famine. Le texte rappelle également à Israël ses obligations en vertu du droit humanitaire international.
Position de l’Italie
Dans cette même perspective, le ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, a déclaré à Rome, le 25 juillet : « Nous ne pouvons plus accepter les massacres et la famine dans la bande de Gaza ». Toutefois, il a refusé de reconnaître un État palestinien à ce stade, contrairement à ce que prévoit la France. Tajani a précisé que « la reconnaissance de l’État palestinien doit se faire en même temps que celle de l’État d’Israël », une position qui a suscité des critiques de l’opposition.
Réaction du Mexique
De son côté, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a également dénoncé, le 25 juillet, la crise humanitaire à Gaza, aggravée par le blocus israélien qui entraîne un manque de nourriture dans la région. Lors d’une conférence de presse, elle a affirmé : « Naturellement, nous condamnons ce qui se passe actuellement. Le Mexique œuvre, à travers des paroles et des actions, pour construire la paix ».
Déclaration des Nations Unies
L’émissaire de l’ONU, António Guterres, a dénoncé, à son tour, le manque d’humanité et d’empathie envers le peuple palestinien à Gaza, mettant en avant non seulement une crise humanitaire mais aussi une « crise morale qui met à l’épreuve la conscience mondiale ». Dans une allocution par vidéo pour Amnesty International, il a déclaré : « Je ne comprends pas l’indifférence et l’inaction que nous observons chez beaucoup au sein de la communauté internationale ».
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a révélé, le 25 juillet, qu’environ un tiers des habitants de Gaza ne mangeaient pas pendant plusieurs jours, avertissant d’une augmentation aiguë de la malnutrition. Selon un communiqué, « la crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent, avec une personne sur trois ne mangeant pas pendant des jours. La malnutrition est en forte augmentation, avec près de 90 000 femmes et enfants ayant besoin d’un traitement urgent ».



