Situation alarmante à Gaza : 21 enfants morts de malnutrition en 72 heures
Israël poursuit l’intensification de ses opérations militaires contre les Palestiniens déplacés, suscitant des condamnations internationales. Selon des hôpitaux du secteur de Gaza, 21 enfants auraient perdu la vie au cours des 72 dernières heures en raison de la malnutrition et de la faim.
Depuis le début des hostilités en octobre 2023, 2,4 millions d’habitants de Gaza vivent sous un blocus strict imposé par Israël. Ces derniers subissent un manque sévère de nourriture et de biens essentiels, alors que les centres d’aide humanitaire sont régulièrement la cible de tirs.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a accusé l’armée israélienne d’avoir causé la mort de plus de 1 000 personnes depuis fin mai, alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire.
Le mardi 22 juillet, le service de défense civile de Gaza a rapporté la mort de 15 Palestiniens et fait état de 50 blessés à la suite d’un bombardement israélien, peu après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ait dénoncé le ciblage de ses locaux à Dier el-Balah.
Chaque jour, le service de défense civile enregistre de nouvelles victimes des attaques israéliennes, que ce soit dans des maisons encore debout ou dans des abris temporaires, où les victimes attendent de recevoir des secours.
Malgré les demandes de 25 pays occidentaux pour un arrêt immédiat de ce conflit meurtrier qui dure depuis 21 mois, la violence et la famine persistent à Gaza. Selon les pays demandeurs, la souffrance des civils menacés de famine a atteint des « niveaux sans précédent ».
Dans un appel à l’aide, le directeur de l’hôpital baptiste de Gaza, Fadel Naïm, a déclaré à l’AFP que les médecins et le personnel soignant sont « affamés et privés de nourriture, de sommeil et de repos ». Il a souligné les conditions catastrophiques auxquelles sont confrontés les travailleurs de la santé, qui continuent de sauver des vies malgré l’effondrement de leurs propres corps.



