La Complexité de la Situation au Conseil de Sécurité
Le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, a récemment exprimé que la composition actuelle du Conseil de Sécurité des Nations Unies est particulièrement complexe. Cette situation est accentuée par la présence de l’Algérie, un acteur clé du conflit du Sahara, et par le nombre limité d’alliés du Maroc au sein du conseil. Néanmoins, une résolution en faveur de l’autonomie a été adoptée, soutenue par 11 pays, tandis que 3 pays, dont le Pakistan, se sont abstenus.
L’abstention de ces pays, en particulier celle du Pakistan, a suscité des discussions animées au Maroc, où ce geste a été interprété comme une prise de position défavorable à Rabat. Cependant, Bourita a précisé lors d’une interview sur la chaîne de télévision publique Marocaine (2M) que cette abstention était liée à un conflit de territoire en cours.
Il a en outre expliqué que le Pakistan a choisi de s’abstenir en raison de la crise du Cachemire, une région disputée entre l’Inde, le Pakistan et la Chine. Cette question présente des similarités avec celle du Sahara, dans la mesure où le Pakistan soutient un référendum sur l’autodétermination du Cachemire, position que l’Inde rejette fermement, affirmant sa souveraineté sur cette région.
Ainsi, les tensions géopolitiques dans ces deux conflits révèlent des dynamiques régionales complexes où les alliances et les rivalités influencent les décisions au sein des instances internationales.
