« Inondations à Tanger : 36 mm de pluie révèlent la fragilité des projets »

Les Inondations à Tanger : Un Signal d’Alerte Pour les Infrastructures

Le mercredi 29 octobre, la ville de Tanger a enregistré 36 mm de précipitations, selon la Direction générale de la météorologie. Cette quantité de pluie a suffi à mettre en lumière les failles des infrastructures dans plusieurs quartiers de la ville, qui ont récemment bénéficié de projets de réhabilitation coûteux.

Les fortes pluies ont provoqué des inondations dans les rues et avenues de quartiers comme Maghougha, Al-Aouama, Tanger Balia, Boukhalef et Ben Makada, rendant les systèmes de drainage incapables de gérer le volume d’eau. Dans ces zones, l’inadéquation des infrastructures pour faire face aux intempéries était clairement visible, avec des accumulations d’eau qui se transformaient en « lacs » au sein des habitations.

Les habitants des zones touchées n’ont pas uniquement souffert des inondations. Plusieurs réseaux d’égouts ont explosé, entraînant un mélange d’eaux usées contaminées avec les eaux pluviales. Cela a donné lieu à des séquences inquiétantes, diffusées sur les réseaux sociaux, montrant des eaux noires et malodorantes dévalant les ruelles de la ville, un spectacle déplorable pour une ville qui se prépare à accueillir la Coupe du Monde et, avant cela, la Coupe d’Afrique.

Si certains cherchent à attribuer cette situation désastreuse uniquement à la « rigueur » des conditions climatiques, la réalité souligne plutôt une fragilité de la planification urbaine et une gestion superficielle. À chaque pluie, même légère, les lacunes des infrastructures sont exposées, révélant les défauts des projets qui, sous le bruit de la promotion, manquent souvent de suivi.

Il est inacceptable qu’un ensemble de quartiers se retrouve inondé avec seulement 36 mm de pluie à Tanger, présentée comme une vitrine économique et touristique du Maroc. Dans d’autres villes dotées de systèmes de drainage adéquats, cette même quantité de pluie passe sans causer de problèmes majeurs, grâce à des canalisations performantes et des zones vertes capables d’absorber l’eau.

Cette situation doit servir de leçon pour la ville et ses responsables, afin de repenser les stratégies de gestion des eaux pluviales et d’investir dans des infrastructures durables capables de répondre aux défis climatiques actuels et futurs.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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