Le vendredi matin, la salle de réunion de la commune de Boumia, située dans la région de Drâa-Tafilalet, a été le théâtre d’événements tumultueux sans précédent dans l’histoire des conseils municipaux élus. Une session ordinaire du conseil communal a rapidement dégénéré en une scène de disputes verbales et de cris sous les yeux du maire.
L’incident a atteint son paroxysme lorsqu’un membre, tenant le poste de président de la Commission de la Santé, a giflé une conseillère, provoquant une onde de choc et d’indignation parmi les présents. Selon des sources locales, la rixe a éclaté lors de la discussion des points à l’ordre du jour relatifs au budget de la santé publique de la commune. Les conseillers se sont échangé des accusations acerbes concernant une mauvaise gestion des projets de santé.
Dans un accès de colère, le membre impliqué a porté la main sur la femme, alors qu’une foule de témoins observait la scène. Ce geste inacceptable a entraîné la suspension immédiate de la séance, accompagnée de cris de contestation et d’appels à l’intervention des forces de l’ordre.
Les deux protagonistes, la conseillère agressée et son agresseur, ont été transportés à l’hôpital, où chacun compte revendiquer son statut de victime d’agression. Ce triste épisode soulève des préoccupations sérieuses sur la violence politique et la gestion des conflits au sein des institutions locales.
Tandis que le climat de tension persiste, il est essentiel que des mesures soient prises pour garantir la sécurité des membres des conseils et promouvoir un environnement de dialogue constructif.



