قبلة فيلم 9 أبريل تتماشى مع الثوابط والنظام العام

Le Centre cinématographique marocain a confirmé que le tournage d’une scène de baiser dans le film italien, sur la place du 9 avril à Tanger, « ne contrevient pas aux valeurs fondamentales du Royaume ni à l’ordre public ».

Le Centre a précisé que « les films ou œuvres audiovisuelles tournés au Maroc respectent toutes les procédures en vigueur concernant les autorisations de tournage, tout en veillant à ne pas enfreindre les valeurs fondamentales du Royaume ni l’ordre public. L’œuvre faisant l’objet de la plainte ne contient rien qui soit en désaccord avec ces valeurs et l’ordre public, et a obtenu un permis de tournage ».

Cette déclaration fait suite à une demande d’éclaircissement du Conseil national des droits de l’homme, après une correspondance de la part du président du Centre de protection des droits sociaux et des stratégies de développement, ainsi que de l’Association Printemps du cinéma.

Face à cette réponse, la même association a décidé d’interroger le Premier ministre Aziz Akhannouch, en considérant que la scène est « contraire à la décence ».

L’association a demandé au Premier ministre d’ouvrir une enquête sur le sujet, les conditions d’octroi de l’autorisation pour ces actions, et de vérifier si le titulaire du permis de tournage respecte les lois nationales et les normes morales, notamment parce que l’article 483 du Code pénal punit de telles actions publiques sans exception, même si elles ont lieu dans un contexte artistique.

Elle a indiqué : « Nous suivons cette affaire portée devant la justice, où le ministre de la Justice a transmis, le 9 juillet 2025, une plainte sous le numéro 3/1024 à la Présidence du parquet général à Rabat. Nous avons également déposé plusieurs plaintes complémentaires auprès de cette institution judiciaire, suite aux évolutions de cette affaire nuisible aux habitants de Tanger et au Royaume en général, notamment après la diffusion de nouvelles vidéos. »

La position du Conseil national des droits de l’homme représente une victoire pour la liberté d’expression et de création, après les tentatives de courants associés à l’orientation conservatrice d’imposer leur point de vue sur le secteur du cinéma, ainsi que d’influencer l’industrie cinématographique à Tanger et au Maroc en général.

Ces dernières années, Tanger est devenue une destination prisée pour le tournage de films internationaux, et les objections concernant la « fuite » de séquences du film ont suscité des inquiétudes quant à la restriction de cette industrie, qui repose sur la liberté et la créativité sans contraintes.

Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com

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