La cour d’appel de Tanger examinera le 7 octobre prochain une affaire de « détention et enlèvement de deux enfants », des doutes subsistent quant à un lien avec des réseaux d’extraction de trésors utilisant ce qu’on appelle « l’enfant zohari ».
Le tribunal a demandé la convocation d’un enfant nommé « Adam » qui serait un « zohari » de l’œil. Cela fait suite à un témoignage marquant de deux enfants ayant été victimes d’enlèvement à Ksar el Kebir.
Ces enfants ont rapporté qu’un individu les avait enfermés dans un « garage » alors qu’ils se rendaient à l’école, avant qu’ils ne parviennent à s’échapper et à informer leurs parents. La police a été alertée et un suspect a été arrêté et placé sous contrôle judiciaire.
Lors de l’audience du mardi 16 septembre, les enfants ont révélé l’identité d’un « camarade », qu’ils estiment être la véritable cible de leur enlèvement, en précisant que cet enfant avait des « yeux » de couleurs différentes.
Suite à ce témoignage, la cour a ordonné la présentation de l’enfant pour vérifier la véracité de ces allégations. L’accusé, quant à lui, a rejeté les accusations, niant toute implication dans des pratiques de sorcellerie ou d’extraction de trésors.
Concernant les « zoharis », de nombreuses personnes croient que ces individus détiennent des capacités spéciales. Cependant, les spécialistes affirment qu’il s’agit seulement de malformations congénitales et qu’il n’existe aucune preuve scientifique soutenant l’existence de telles capacités.
Il est préoccupant que ceux qui s’adonnent à la sorcellerie, malgré ces données scientifiques, puissent exploiter ces personnes à des fins personnelles, profitant de l’ignorance et des croyances traditionnelles, ce qui expose les enfants ou les personnes âgées dotées de caractéristiques remarquables à des dangers accrus.
