Dimanche soir, la ville d’Agadir a été le théâtre d’une manifestation organisée par des centaines de citoyens et des acteurs de la société civile devant l’hôpital régional Hassan II, souvent qualifié d’hôpital de la mort, pour dénoncer ce qu’ils appellent la « situation catastrophique » des services de santé dans l’établissement.
Ces protestations interviennent après l’enregistrement de six décès consécutifs de jeunes femmes ayant subi des césariennes dans des conditions ayant suscité de vives polémiques, ainsi que la diffusion de vidéos mettant en lumière les conditions dégradées de l’hôpital, ce qui a mis en exergue les défis chroniques auxquels fait face le secteur de la santé publique au Maroc.
Nous ne voulons pas de Mondial
Les manifestants ont exprimé de nombreuses revendications, mais la plus marquante a été celle d’une amélioration des conditions sanitaires, affirmant qu’ils ne désirent pas le « Mondial » mais la santé, et exprimant leur mécontentement face au manque de ressources humaines et d’équipements médicaux, particulièrement dans les services de maternité et d’urgences. Ils ont signalé que l’hôpital, qui accueille des patients de plusieurs régions, souffre d’un encombrement extrême et d’un déficit important de personnel médical et infirmier, en plus de pannes récurrentes des appareils de diagnostic.
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Contenu généré à partir de la version arabe de Tanja7.com



