Tunis : Démenti officiel sur une prétendue attaque par drone
Dans un communiqué diffusé le mardi 9 septembre, le ministère de l’Intérieur tunisien a démenti les informations concernant une supposée attaque d’un drone sur un bateau amarré au port de Sidi Bou Said.
Le ministère a précisé que les unités de sécurité spécialisées avaient constaté des traces d’un incendie sur une des gilets de sauvetage, rapidement maîtrisé, sans laisser de victimes ou de dommages matériels significatifs, à l’exception de quelques gilets brûlés. Cette information a été rapportée par l’agence de presse tunisienne officielle.
Le bateau concerné est l’un des navires de la Flottille de la Liberté, qui se prépare à partir pour Gaza. Les participants à cette flottille affirment que le bateau a été attaqué par un drone, insinuant que cette action pourrait être imputée à Israël. Des vidéos montrent un objet enflammé tombant sur le navire.
Malgré le démenti des autorités tunisiennes, la Flottille de la Résistance a confirmé qu’un de ses principaux navires, surnommé « le bateau de la famille » et transportant des membres du comité directeur de la flottille, avait été attaqué par un drone dans les eaux territoriales tunisiennes. Selon la flottille, le bateau arbore le pavillon portugais et tous les passagers, au nombre de six, ainsi que l’équipage sont sains et saufs. L’attaque a provoqué un incendie sur le pont principal et dans un compartiment sous le pont, et une enquête est en cours.
Cet incident place la Tunisie et son président, Kais Saied, dans une situation délicate. La rapidité avec laquelle les autorités ont rejeté les allégations d’attaque semble indiquer une volonté d’éviter une escalade. Pendant ce temps, des images circulant parmi les militants montrent l’impact de l’objet sur le navire, contredisant les affirmations des autorités sur un incendie d’origine interne.
Kais Saied se présente comme un fervent défenseur de Gaza et de la Palestine, mais cette attaque le place dans une position difficile, car il semble incapable de réagir face à Israël, et l’incident, s’il est vérifié, ne pourrait pas être étouffé par des déclarations en « langue arabe classique ».



