Le samedi 2 août, plusieurs villes du Royaume-Uni ont été le théâtre de nouvelles émeutes lors de manifestations contre l’immigration. Cette agitation survient dans un contexte de tensions croissantes entre les opposants à l’immigration et les partisans des droits des réfugiés, avec des arrestations signalées par la police.
À Manchester, dans le nord-ouest du pays, des centaines de manifestants appelant à ce qu’ils qualifient de « réinsertion » des migrants ont convergé, aux côtés de militants anti-racistes, lors d’une marche organisée par le parti d’extrême droite « Britain First ».
La capitale, Londres, a également connu une manifestation similaire, avec des participants se dirigeant vers un hôtel au centre de la ville abritant des demandeurs d’asile. Ce type d’événement est devenu une répétition fréquente ces dernières semaines, souvent émaillé de confrontations avec la police.
D’après un correspondant de l’agence de presse « France Presse » présent à Manchester, des accrochages limités ont eu lieu entre les deux groupes au début de la manifestation, avant l’intervention de la police pour les séparer.
Un participant, Brendan O’Reilly, âgé de 66 ans, a déclaré que « la marche vise à réclamer le renvoi des migrants dans leur pays ». Il a ajouté : « Nos hôtels sont bondés de migrants, tandis que nos citoyens sans-abri dorment dans la rue et quémandent de la nourriture. Ils ne devraient pas être autorisés à entrer en premier lieu. »
À Londres, la police a également signalé des échauffourées similaires devant un hôtel dans le quartier de Barbican, avant d’intervenir pour les disperse. Neuf personnes ont été arrêtées, dont sept pour trouble à l’ordre public.
Au cours des dernières semaines, le Royaume-Uni a connu une intensification des manifestations contre l’immigration, notamment dans la région d’Epping, à l’est de Londres, qui a été le site de plusieurs incidents similaires récemment.
Source
