Quatorze décès par famine en une journée à Gaza : des organisations internationales alarment sur une catastrophe imminente

Gaza : 14 nouvelles victimes de la famine et de la malnutrition en 24 heures

Les hôpitaux du secteur de Gaza ont enregistré 14 nouveaux décès au cours des dernières 24 heures, dus à la famine et à la malnutrition, parmi lesquels deux enfants gravement affectés par la faim.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dont les données sont considérées comme fiables par les Nations unies, le nombre total de décès causés par la famine et la malnutrition dans la région a atteint 147, dont 88 enfants.

Le 29 juillet, des agences humanitaires affiliées aux Nations unies ont averti que la situation à Gaza évoluait vers une famine généralisée. Parallèlement, le ministère de la Santé a déclaré que le nombre total de Palestiniens tués en raison du conflit, qui dure depuis près de 22 mois, a dépassé 60 000.

Le Programme alimentaire mondial, l’UNICEF et la FAO ont déclaré que le temps pressait et que Gaza était « au bord d’une famine totale ». Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial, a souligné la nécessité d’une assistance humanitaire massive et immédiate pour éviter une famine à grande échelle.

Depuis deux jours, les agences internationales de secours ont commencé à distribuer des aides en quantité supérieure à celles des mois précédents, après qu’Israël a annoncé une « trêve tactique » quotidienne limités à certaines zones. Cependant, les organisations internationales estiment que ces aides ne sont pas suffisantes.

Poursuite des bombardements israéliens

Le porte-parole des services de défense civile à Gaza a rapporté que 30 Palestiniens, la majorité étant des femmes et des enfants, ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes sur le camp de Nussairat la nuit du 29 juillet.

Le « Système de classification intégré de la sécurité alimentaire », un observatoire majeur créé par les Nations unies, a qualifié la situation actuelle à Gaza de « pire scénario de famine ». Il a averti que la crise humanitaire avait atteint un point de basculement alarmant et mortel.

Le rapport a indiqué que seul un accès humanitaire efficace et ininterrompu pourrait arrêter les décès dus à la famine, soulignant que tout échec d’action immédiate entraînerait une mortalité généralisée dans la région.

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