Plus de 100 ONG alertent sur une menace de famine généralisée à Gaza

Les organisations humanitaires réclament un cessez-le-feu immédiat pour faire face à la crise humanitaire croissante.

Continuation des violences à Gaza : alerte sur la famine

Des informations en provenance de Gaza font état de la poursuite des opérations de violence et de famine par Israël. Plus d’une centaine d’organisations non gouvernementales (ONG) ont averti, le 23 juillet, du risque croissant d’une « famine collective » dans la bande de Gaza.

Le complexe médical de Shifa a annoncé que 21 enfants sont décédés à Gaza au cours des 72 dernières heures « à cause de la famine ». La crise humanitaire dans le secteur atteint des niveaux sans précédent, avec l’ONU signalant que « la famine s’installe ».

Les ONG telles qu’Amnesty International, Médecins Sans Frontières et Oxfam International, ainsi que plusieurs branches de Médecins du Monde et de Caritas, ont déclaré que « face à la famine collective à Gaza, nos collègues et les personnes que nous soutenons souffrent de malnutrition ».

Dans un communiqué, ces organisations ont appelé à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas, à l’ouverture de tous les points de passage terrestres vers Gaza et à garantir un accès humanitaire libre.

Ce communiqué intervient après que la Commission des droits de l’homme de l’ONU a accusé les forces israéliennes d’avoir tué plus de mille personnes près de points de distribution d’aide à Gaza depuis fin mai. La plupart de ces victimes se trouvaient à proximité d’installations de « Gaza Humanitarian Foundation », une organisation soutenue par les États-Unis et Israël dont le financement reste opaque.

Les ONG mentionnent également que « hors de Gaza et même à l’intérieur de celle-ci, des tonnes de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales, d’abris et de carburant demeurent inutilisées en raison de l’interdiction d’accès des organisations humanitaires ».

Une crise alimentaire alarmante

Le 22 juillet, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a déclaré que les atrocités subies par Gaza à cause de la guerre sont « sans précédent dans l’histoire moderne ». Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, il a affirmé : « Il suffit d’observer l’horreur à Gaza, avec un niveau de morts et de destruction sans égal. La malnutrition s’aggrave, et la famine s’installe. »

Stagnation des négociations

Plus de 21 mois après le début de la guerre, Israël continue de mener des frappes aériennes quotidiennes sur Gaza. Les récentes négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour parvenir à une trêve n’ont pas abouti.

Israël affirme vouloir libérer les otages détenus à Gaza, expulser le Hamas et prendre le contrôle de la région, tandis que le Hamas exige le retrait israélien, l’entrée de grandes quantités d’aide et la cessation des hostilités.

Depuis le début de la guerre en octobre 2023, 59 106 Palestiniens, principalement des civils, auraient perdu la vie, selon le dernier bilan du ministère de la Santé géré par le Hamas, dont les chiffres sont considérés comme fiables par l’ONU.

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