Appel à la fin immédiate de la guerre à Gaza par 25 pays occidentaux
Le 21 juillet, 25 États occidentaux ont exigé la cessation immédiate des hostilités à Gaza, soulignant que la souffrance des civils menacés par la famine atteignait des « niveaux sans précédent ». Cette déclaration intervient alors qu’Israël a annoncé l’élargissement de ses opérations militaires à la ville de Dier el-Balah, située au centre de la bande de Gaza assiégée.
Le communiqué, émanant de pays tels que le Royaume-Uni, la France, l’Italie, le Canada et l’Australie, survient après 21 mois de conflit entre Israël et le mouvement Hamas, ayant entraîné une crise humanitaire sévère affectant plus de deux millions d’habitants du territoire. La situation est aggravée par les restrictions israéliennes sur l’entrée de l’aide humanitaire.
Les États signataires ont appelé les parties concernées et la communauté internationale à s’unir pour mettre fin à ce conflit dévastateur par un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et durable. Ils ont qualifié d’ »inacceptable » le fait que plus de 800 Palestiniens aient été tués alors qu’ils tentaient d’accéder à de l’aide.
Des rapports font état de Palestiniens tués presque quotidiennement par les tirs israéliens en attendant de recevoir des secours, selon des sources du défense civil et des témoins. L’ONU a confirmé qu’environ 800 personnes avaient perdu la vie dans ces circonstances depuis fin mai.
Les attaques se concentrent près des centres de la « Fondation humanitaire de Gaza », soutenue par Israël et les États-Unis, mais que l’ONU et plusieurs organisations internationales évitent en raison de préoccupations sur son impartialité et ses sources de financement.
Appel à lever le blocus
La population de Gaza fait face à une pénurie aiguë de nourriture et de biens essentiels. Des témoignages de professionnels de la santé, du défense civil et de l’ONG Médecins Sans Frontières font état d’une augmentation significative des cas de malnutrition récemment.
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a signalé recevoir des « messages désespérés de faim », y compris de la part de ses employés basés à Gaza.
L’UNRWA a précisé que les pénuries d’approvisionnement avaient provoqué une inflation des prix alimentaires atteignant 40 fois leur valeur habituelle, alors que les stocks dans ses entrepôts en dehors de Gaza pourraient nourrir la population pendant plus de trois mois.
Elle a conclu que « la souffrance à Gaza est causée par l’homme et doit cesser. Il faut lever le blocus et permettre une entrée sécurisée et large de l’aide ».
Cet appel intervient après une nuit de bombardements intensifs sur Dier el-Balah, selon le défense civil et des témoins. Cela fait suite à un avertissement de l’armée israélienne demandant l’évacuation des habitants.



