Déclaration controversée de Abdelilah Benkirane sur le peuple tunisien
Les récents commentaires d’Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) marocain, suscitent une vive réaction. Il a affirmé que le peuple tunisien lisait moins le Coran que les Marocains, les Algériens et les Mauritaniens.
Ces propos, tenus lors d’une exhortation à l’importance de l’attachement à la référence religieuse islamique, véhiculent des stéréotypes sur la population tunisienne, en partie à cause de l’adhésion de certains à des valeurs laïques.
Détails des propos de Benkirane
Lors d’une intervention le dimanche 22 juin, Benkirane a souligné que le Coran constitue une référence essentielle, reliant les individus à leur foi et à leur communauté. Il a émis l’idée que « les Tunisiens ne lisent pas le Coran », comparant leur pratique religieuse à celle de leurs voisins marocains, algériens et mauritaniens. Ses déclarations visent à rappeler l’importance de la référence religieuse dans la société.
Contexte politique et culturel
Reconnu pour ses interventions audacieuses, Benkirane alimente souvent la controverse tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Maroc. En tant que leader d’un parti islamiste, il cherche à promouvoir le discours religieux en politique. Cependant, sa remarque sur la Tunisie, souvent perçue comme un modèle de laïcité dans le monde arabe, souligne la délicatesse de la situation.
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