Tensions Militaires au Sucre de Gibraltar
Dans un contexte de tensions croissantes, des sources espagnoles accusent la Royal Navy britannique d’aggraver les relations avec l’Espagne. Cela fait suite à l’annonce de manœuvres militaires dans la région de Gibraltar, où Madrid revendique une souveraineté.
Ces exercices, prévus pour le mardi 4 novembre, incluent l’utilisation de bateaux rapides, des tirs d’essai et des lancements de fusées éclairantes avec parachutes. L’aire d’opération s’étend du port de Gibraltar, en passant par le point d’Europe, jusqu’à la côté est du rocher, dans des eaux que le gouvernement espagnol considère comme faisant partie de son territoire.
Parallèlement aux exercices britanniques, un tribunal espagnol enquête sur des opérations de remblayage à Gibraltar, suite à un décret du 14 octobre invoquant la souveraineté espagnole sur les eaux, soutenu par la Treaté d’Utrecht.
La zone d’entraînement est revendiquée par Gibraltar et le Royaume-Uni en tant que partie intégrante de leur souveraineté. Cependant, l’Espagne demeure ferme sur sa position, affirmant que le traité de 1713 ne transférait que la ville, le port et ses défenses, excluant les eaux environnantes.
Il est à noter qu’un exercice militaire similaire avait déjà suscité une plainte officielle du ministère des Affaires étrangères espagnol à l’encontre du Royaume-Uni, dénonçant ce qu’elle considère comme une violation de sa souveraineté. Trois semaines plus tard, Londres a réaffirmé la présence de ses forces dans la région, ignorant ainsi les préoccupations de Madrid.
Ce regain de tensions survient alors que des négociations délicates se mènent concernant l’avenir de Gibraltar post-Brexit, l’Espagne cherchant à garantir le contrôle des eaux environnantes, tandis que le Royaume-Uni insiste sur ses droits historiques.
